jueves, 17 de diciembre de 2009
miércoles, 16 de diciembre de 2009
Recettes de Noël
La dinde de Noël
Ingrédients :
• 1 dinde de 3 kg, prête à rôtir (évitez les trop grosses dindes)
• 400 g de chair à saucisse
• 3 tranches de pain de mie rassis
• 15 cl de crème liquide
• Foie de la dinde ou 3 foies de volaille
• 1 petit verre de cognac
• 2 échalotes
• 1 cuill. à café de thym
• 3 verres de fond de poulet (bouillon de volaille en tablettes)
• 1 citron
• Sel, poivre du moulin
Préparation de la recette
Émiettez le pain et faites-le tremper dans la crème fraîche. Passez le(s) foie(s) à la moulinette ou au mixer Pelez et hachez les échalotes.
Déposez la chair à saucisse dans une terrine et ajoutez-y le pain trempé et essoré, la purée de foie, le verre de cognac, le hachis d'échalote et le thym. Salez et poivrez. Mélangez bien.
Préchauffez le four à 175 °C. Introduisez cette farce à l'intérieur de la dinde. Fermez l'orifice et ficelez la volaille. Coupez le citron en 2 et frottez-en la peau de la dinde.
Posez la dinde sur la grille, le bréchet dirigé vers le haut et enfournez à four chaud. Prévoyez 2 h de cuisson au moins. Dès que la peau commence à dorer, mouillez-la avec le fond de poulet ou le bouillon chaud. Après 1 h de cuisson, arrosez-la avec le jus recueilli dans la lèchefrite.
À la fin, éteignez le four et laissez-y la dinde reposer de 20 à 30 min avant de la découper. Versez la sauce de la lèchefrite dans une saucière.
Présentez les morceaux de dinde et la farce coupée en tranches dans un plat de service chaud.
LA BÛCHE DE NOËL
Ingrédients :
• 25 g de beurre fondu
• 4 œufs
• 100 g de sucre en poudre
• 100 g de farine
• Une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé beurré
• Un torchon propre et humide
• 10 cl d'eau
• 50 g de sucre
• 1 cuil. à soupe de rhum
• 8 jaunes d'oeufs
• 8 cl d'eau
• 200 g de sucre
• 250 g de beurre à température ambiante
• 150 g de chocolat noir fondu
Préparation de la recette
Préparation du sirop :
Préparez le sirop en faisant bouillir les 50 g de sucre et les 10 cl d'eau.
A l'ébullition, retirez du feu, laissez refroidir puis ajoutez le Kirsch.
Réservez.
Préparation de la crème au beurre :
Mettez les 8 jaunes d'œuf dans un saladier.
Mettez les 200 g de sucre et les 8 cl d'eau dans une casserole.
Chauffez à feu moyen jusqu'au petit boulé (120°).
Cette opération prend environ 10 minutes.
Pour vérifier la température, prélevez un peu de sirop avec une petite cuillère puis jetez-le dans un bol d'eau froide, vous devez obtenir une petite boule qui, si vous la prenez entre vos doigts, doit être souple.
Lorsque le sucre est cuit, versez-le en filet sur les jaunes, tout en les battant avec un batteur électrique.
Continuez à battre pendant 10 minutes ou jusqu'à ce que le mélange soit presque froid.
Ajoutez alors les 250 g de beurre coupé en morceaux petit à petit tout en continuant à battre doucement pendant 5 minutes.
Ajoutez alors les 150 g chocolat fondu et réservez au frais.
Préparation du gâteau roulé :
Préchauffez votre four à 210°C (th. 7).
Faites fondre les 25 g beurre au micro-ondes
Séparez les blancs des jaunes des 4 œufs.
Battez les blancs en neige ferme avec une pincée de sel.
Battez les jaunes avec les 100 g sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez les 100 g de farine d'un seul coup et remuez juste assez pour l'incorporer.
Ajoutez 1/3 des blancs en neige et le beurre fondu et incorporez délicatement les blancs.
Ajoutez le reste des blancs et incorporez délicatement.
Versez sur votre plaque recouverte de papier sulfurisé beurré.
Etalez délicatement avec une spatule ou le dos d'une cuillère à soupe, et enfournez pendant 8 minutes environ, jusqu'à ce que le gâteau soit doré.
Posez le torchon humide sur la table.
Retournez le gâteau sur le torchon (le papier doit être au dessus) et décollez délicatement la feuille de papier sulfurisée.
Avec un pinceau, imbibez toute la surface du gâteau avec le sirop.
Roulez le gâteau sans le serrer et imbiber la surface avec le reste du sirop.
Posez- le sur un torchon humide et refermez le torchon sur le gâteau. Laissez refroidir pendant 10 minutes.
Préparation de la bûche :
Déroulez délicatement le gâteau et étalez 1/3 de la crème sur la surface, puis roulez le gâteau en serrant au maximum.
Coupez les extrémités de la bûche en biseaux puis ajoutez ces morceaux sur les côtés de la bûche.
Recouvrez du restant de la crème.
Avec une fourchette, tracez des lignes pour suggérer l'écorce du bois.
Mettez votre bûche au frais pendant au moins 2 heures.
L'EPIPHANIE
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
Origine de la fève et de la galette
La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.
La part du pauvre
La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille.
Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés.
La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.
La tradition du don remonte à des temps anciens. La fête des Saturnales chez les Romains donnait déjà l'occasion d'échanger des cadeaux.
Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus.
Les fêtes avant Noël, donnaient l'occasion aux enfants de parcourir les villages pour recevoir des menus présents : fruits, sucreries, pièces...
De porte en porte ils allaient en chantant. Leur faire un don, c'était s'assurer une année prospère.
Nos ancêtres recevaient des oranges qui pour l'époque était un bien précieux. Avec le temps, les oranges se sont transformées en friandises, puis en jouets, d'abord petits puis gros puis sophistiqués.
Origine du mot "crèche"
Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.
Progressivement les crèches entrent dans le maison. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
Crèche provençale
En France, l'interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Puis au fur et à mesure, les crèches s'inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.
A partir du XIXe siècle, la crèche provençale devient la plus populaire.
Elle finit par représenter tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850.
Traditions
Le solstice d'hiver
Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de lui que dépendait la nourriture, la chaleur et le bien-être.
Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.
Ce fut au solstice d'hiver, la période de l'année où les journées commencent enfin à être plus longues, que l'on concéda le plus d'importance.
Les historiens s'accordent à reconnaître que, bien avant l'époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle.
Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important.
Les saturnales
Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.
On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.
Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.
Toutes ces religions antérieures au Christianisme donnaient l'occasion de fêter le solstice d'hiver avec pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants. On décorait les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.
Qui est SAINT NICOLAS ?
Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants et de la Lorraine est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe.
La légende du Père Noel a été crée à partir du personnage de Saint Nicolas. C'est en quelque sorte l'ancêtre du Père Noel.
L'histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure.
C'est l'un des saints les plus populaires en Grêce et dans l'Eglise Latine.
Il fût Evêque de Myre au 4ème siècle. Sa vie et ses actes sont entourés de légendes.
La Saint Nicolas est aussi l'occasion pour les enfants de recevoir des cadeaux trois semaines avant que le Père Noël ne passe dans les cheminées.
La veille de la Saint Nicolas, les petits enfants placent leurs souliers devant la cheminée avant d'aller se coucher. Il dépose à côté de leurs chaussures, une carotte et des sucres pour la mule du Saint Nicolas et un verre de vin pour réchauffer le grand Saint.
Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, des friandises et les méchants reçoivent une trique donnée par le compagnon de Saint Nicolas, le Père Fouettard.
De Saint Nicolas à Père Noel
Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens.
Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.
Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.
En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.
C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
En 1860,Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais <
La légende fit son chemin et c'est en 1931, que le père Noël prit finalement une touteEn 1860,Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais <
La légende fit son chemin et c'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine, plus accessible, un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.
L'ambiance de Noël
L'ambiance type de Noël c'est la neige qui recouvre la campagne et les toits des maisons,
des bonhommes de neige dans les cours d'écoles,
l'intérieur des maisons décorés de sapins parés, de bougies scintillantes, c'est un bon feu dans la cheminée,
des cadeaux aux emballages multicolores sous le sapin, des friandises sur la table,
une oie rotie dans le four qui diffuse dans toute la maison un fumet parfumé d'épices et des enfants excités qui courent dans tous les sens.
L'ambiance du réveillon de Noël est spéciale et différente de la nuit du Jour de l'An.
C'est une fête de famille, la célébration des liens entre les générations réunies.
Cette veillée est sacrée, que nous soyons croyants ou non.
Pour un soir nous oublions les rancunes, les jalousies, les disputes.
Cette nuit est une nuit de paix.
Les couleurs de Noël
Les couleurs traditionnelles de Noël sont bien sûr le rouge couleur de chaleur et de lumière et le vert, couleur des feuillages, de l'espérance, mariés à l'or du soleil.
Quelle que soit la couleur choisie pour décorer la maison et la table de Noël, il est important de choisir un thème pour sa décoration.
Ce soir là on privilégie les belles matières : le cristal, les brocarts, les organdis, le tulle, la soie, le taffetas mais vous pouvez opter également pour des tissus rustiques et des matières naturelles : lin, toile blanche, épis de blé.
Préparer la table de Noël
coutume provençale
Nappe blanche pour le soir, 3 nappes superposées de taille différentes, pour symboliser la Trinité.
Nappe rouge pour le matin
Le lendemain, il faut garder une des nappes blanches, la recouvrir d'une nappe rouge retenue par 4 nœuds.
Nappe brodée pour le déjeuner de Noël
On conserve la plus grande nappe blanche qu'on recouvre d'une surnappe brodée de motifs au fil doré.
Le repas maigre
La place d'honneur appartient de droit au plus âgé, grand-père ou quelquefois bisaïeul. Avant de passer à table, on allume dans la cheminée l'énorme bûche de Noël (cacho fio) qui doit brûler une moitié de la nuit.
Le plus jeune des enfants de la maison, muni d'un verre de" vin, fait trois libations sur la bûche, tandis 'que l'aïeul prononce, en provençal, les paroles solennelles de la bénédiction :
Alegre ! Diou nous alegre !
Cacho-fio ven, tout ben ven.
Diou nous fague la graci de veire l'an que ven,
Se sian pas mai, siguen pas men!
Réjouissons-nous ! Que Dieu nous donne la joie !
Avec la Noël, nous arrivent tous les biens. Que Dieu nous fasse la grâce de voir l'année qui va venir !
Et si l'an prochain nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.
Tandis que la bûche flambe, on s'assied pour le plantureux repas. " Le plus jeune enfant, avec une "gentille gaucherie, bénit les mets, en dessinant de ses mains mignonnes, lentement dirigées par l'aïeul, un grand signe de croix au-dessus de la table. Il semble tout naturel de choisir ce petit être innocent comme le représentant du Christ nouveau-né " (Nicolay, Hist. des croyances, t. II, p. 78).
Ce repas, comme c'est jour d'abstinence, n'est composé que de plats maigres, mais servis à profusion ; poissons frais, poissons salés, légumes, figues sèches, raisins, amandes, noix, poires, oranges, châtaignes, pâtisseries du pays. C'est donc avec raison qu'on donne à ce festin le nom du gros soupé.
Les enfants, qui ont obtenu, ce soir, la permission de tenir compagnie aux vieux parents, regardent toutes ces gourmandises avec des yeux émerveillés. Dans certaines familles, on met de la paille sous la table, en souvenir de la crèche où naquit le Sauveur. Quelquefois, par esprit de charité, on permet, ce jour-là, aux serviteurs de prendre leur repas à la table du maître.
Le gros souper commence parfois tristement, et cela se conçoit : les convives se comptent et la mort cruelle fait que bien souvent il manque quelque parent à l'appel, On cause un moment des absents, on adresse un hommage ému à leur mémoire, on rappelle leurs qualités. Mais la grandeur de la fête, la joie des enfants, mettent bientôt fin à ces tristes souvenirs. Les conversations deviennent plus bruyantes, le vin circule, le nougat se dépèce et, quand l'appétit est satisfait, les regards se tournent vers la Crèche, qui représente le grand mystère du jour.
C'est devant la Crèche qu'après le gros souper, se continue la fête de famille. On chante avec entrain les vieux noëls-provençaux souvent plusieurs fois séculaires : ceux de Saboly et ceux de Doumergue sont les plus populaires. La soirée de famille se prolonge ainsi toute la veillée. Alors tout le monde se rend à l'église pour assister à la Messe de minuit (D'après Fred. Charpin et François Mazuy).
Pour les Provençaux, la fête la plus traditionnelle, la plus régionale, c'est bien la Noël. Dans cette veillée, dont l'usage se perpétue avec le même esprit familial depuis des centaines d'années, on s'unit plus étroitement aux morts vénérés et aimés. Bien dès inimitiés prennent fin dans cette fête à laquelle on n'ose pas manquer et qui établit entre tous les parents une profonde et chrétienne intimité. Rester seul, chez soi, à l'écart, ce jour-là, serait regardé comme la marque d'un mauvais naturel et d'un cœur peu chrétien.
martes, 15 de diciembre de 2009
Les légendes de Noël
Nombreuses autant qu'énormes sont les pierres qui se déplacent pendant la Messe de minuit, pour aller boire, comme des moutons altérés, aux rivières et aux ruisseaux.
La plus célèbre était jadis la grosse pierre de Saint-Mirel, dont Gargantua se servit pour aiguiser sa faux, et qu'il piqua, après la fauchaison, comme on la retrouve encore aujourd'hui.
Elle cachait un trésor qui tenta un paysan des alentours.
Ce paysan était si avare qu'il n'eût pas trouvé son pareil : le liard du pauvre, la pièce d'or du riche, il prenait tout ; il se serait payé, s'il eût fallu, avec la chair des débiteurs.
Quand il sut qu'à la Noël les roches allaient se désaltérer dans les ruisseaux, en laissant à découvert des richesses enfouies par les anciens, il songea, pendant toute la journée, à s'en emparer.
Pour pouvoir prendre le trésor, il fallait cueillir, durant les douze coups de minuit, le rameau d'or qui brillait à cette heure seulement dans les bois de coudriers et qui égalait en puissance la baguette des plus grandes fées. Lors, ayant cueilli le rameau, il se précipita de toute sa force vers le plateau où le rocher de Gargantua profilait sa masse sombre, et, lorsque minuit eut sonné, il écarquilla les yeux.
Lourdement le bloc de pierre se mettait en marche, s'élevant au-dessus de la terre, bondissant comme un nomme ivre à travers la lande déserte, avec des secousses brusques qui faisaient sonner au loin le terrain de la vallée.
Jusqu'à ce moment la branche magique éclairait l'endroit que la pierre venait de quitter. Un vaste trou s'ouvrait, tout rempli de pièces d'or.
Ce fut un éblouissement pour l'avare, qui sauta au milieu du trésor et se mit en devoir de remplir le sac qu'il avait apporté. Une fois le sac bien chargé, il entassa ses pièces d'or dans ses poches, dans ses vêtements, jusque dans sa chemise. Dans son ardeur, il oubliait la pierre qui allait venir reprendre sa place. Déjà les cloches ne sonnaient plus. Tout à coup le silence de la nuit fut troublé par les coups saccadés du roc qui gravissait la colline et qui semblait frapper la terre avec plus de force, comme s'il était devenu plus lourd après avoir bu à la rivière. L'avare ramassait toujours ses pièces d'or. Il n'entendit pas le fracas que fit la pierre quand elle s'élança d'un bond vers son trou, droite comme si elle ne l'avait pas quitté.
Le pauvre homme fut broyé sous cette masse énorme, et de son sang il arrosa le trésor de Saint-Mirel.
Animaux
Il existe, en France surtout, une croyance populaire dont les formes varient suivant les différentes contrées : c'est la conversation des animaux entre eux pendant la Messe de minuit et surtout pendant la lecture ou le chant de la Généalogie.
C'est sans doute une réminiscence de la représentation de l'ancien " Mystère de la Nativité ", pendant laquelle on faisait parler les animaux.
Cette croyance si répandue, avec de nombreuses variantes, peut se résumer ainsi : un paysan, probablement ivre, ayant omis d'offrir à son bétail le réveillon traditionnel, entend ce dialogue entre les deux grands bœufs de son étable :
Premier bœuf : " Que ferons-nous demain, compère"?
Second bœuf : " Porterons notre maître en terre... "
Le maître, furieux, en entendant cette prédiction, saisit une fourche pour frapper le prophète de malheur ; mais, dans sa précipitation, il se blesse maladroitement lui-même à la tête... et le lendemain les bœufs le portent en terre.
Tel est le thème développé différemment suivant les provinces.
jueves, 3 de diciembre de 2009
La France et les français
Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs, attestés dès le IIIe siècle sur la rive inférieure droite du Rhin. Leur roi Clovis, puis ses fils, conquirent, entre 481 et 535, presque toute l'ancienne province romaine de Gaule, et au-delà, c'est-à-dire une grande partie du territoire de la France actuelle. Si le nom de France ne fut employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste a commencé à employer le terme de rex Franciæ[1] (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain, le mot était déjà couramment employé pour désigner l'ensemble du royaume, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt.
Continent | |
Région | |
Coordonnées | 47°N 2°E |
Superficie | 41e rang mondial
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Côtes | 4 668 km total km |
Frontières | 4 072 km
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Altitude maximale | 4810 (mont Blanc) |
Altitude minimale | -4m (Les Moëres) |
Plus long cours d'eau | |
Plus importante étendue d'eau |
- l’ensemble des personnes qui résident en France : 65 073 482 au 1er janvier 2009.